MARIE-NOËLLE

Président : Régine KURTZ

💻 asso.marienoelle.free.fr/

Un jour de l’année 2002, Régine reçoit de son amie Christine un message qui lui raconte le problème de Marie-Noëlle.

Cette femme africaine de 40 ans, maman de cinq enfants, s’occupe d’une école maternelle dans un petit village du Sénégal. Elle souffre d’un problème cardiaque sévère qui l’handicape et met ses jours en danger. Après l’avis d’un professeur de l’hôpital d’Angers, qui est prêt à pratiquer une intervention, Régine se propose d’accueillir Marie-Noëlle chez elle. Mais qui va payer les frais chirurgicaux ?

La création de l’Association

Rien n’est prévu dans ce cas précis en France ; il y a le voyage à financer et les besoins de la famille alors privée du salaire de Marie-Noëlle durant son absence. La création d’une association est décidée, les premiers dons ne se font pas attendre, et Marie-Noëlle arrive à Saint Melaine.
Elle sera opérée à coeur ouvert le 16 octobre 2002 et restera trois mois chez Régine avant de rejoindre son pays au mois de janvier. L’association « Marie-Noëlle » peut crier victoire, elle a réussi son challenge.
Mais, car il y a un « mais », il reste encore de l’argent, que peut-on en faire ? Régine relance l’association qui décide de poursuivre l’action en aidant Marie-Noëlle dans sa tâche d’éducatrice. Quelques-uns profitent des grandes vacances pour faire un tour au Sénégal et se rendre compte sur place des besoins réels.

Construction de l’école

Caritas International finance la construction de l’école maternelle et l’association participe à l’aménagement et à l’achat des fournitures en essayant dans la mesure du possible d’acheter dans le pays (vêtements, fournitures scolaires).
Dans son village, Marie-Noëlle avec son coeur refait à neuf, s’occupe de près de 70 enfants. Mais l’école étant privée, les parents doivent payer 1,50 € par mois et par enfant. Ainsi certains enfants n’ont pas les moyens de participer aux activités scolaires ! L’action consiste donc à expédier selon la demande, du matériel et de l’argent. Et de fil en aiguille, il faut encore trouver des euros…

La solidarité n’est pas un vain mot

Chez nous la solidarité n’est pas un vain mot. Sans qu’il soit besoin de faire beaucoup de publicité, nombre de personnes ont apporté leur concours, soit par des dons, soit par la mise en place d’opérations ponctuelles, notamment par des jeunes. Ces derniers ont proposé des activités, et un loto au bénéfice de l’association. Un groupe d’étudiants en gestion est venu offrir, dans le cadre de son projet de fin d’études, la logistique pour acheminer du matériel au Sénégal.

Aide au dispensaire

Pour compléter son action, l’association Marie-Noëlle a décidé de venir aussi en aide au dispensaire du village. Un dispensaire tenu par une soeur-infirmière dévouée, mais avec du matériel qu’on utilisait en France au début des années cinquante. C’est avec peu de moyens et des médicaments au « compte-gouttes » que les soins sont donnés.

La rencontre de deux civilisations

Maintenant vous savez presque tout sur l’association Marie-Noëlle et ce qui se passe là-bas, dans un petit village du Sénégal. Mais si vous allez en parler avec les membres de l’association, ils vous apprendraient encore plein de choses sur les besoins, la vie et les coutumes de Marie-Noëlle et de ses concitoyens, car au-delà de l’aspect humanitaire, il y a la rencontre de deux civilisations, deux cultures, une expérience enrichissante à bien des égards.

https://www.saint-melaine-sur-aubance.fr/evenements/liste/?tribe-bar-search=MARIEPour connaître leurs animations à venir, cliquer ici 😉

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